L’éducation au développement durable de la maternelle au bac : suffit-il vraiment de « faire sa part » ?
Résumé
Depuis 2004, l'éducation au développement durable s'est institutionnalisée dans les établissements scolaires français à travers divers dispositifs, comme les écodélégués ou la labellisation « E3D ». Toutefois, ces actions reposent sur une logique de responsabilisation individuelle, encourageant des gestes quotidiens plutôt qu'une réflexion critique sur les modèles économiques dominants. L’enseignement met l'accent sur la transmission de comportements « écoresponsables » sans remettre en cause les structures globales. Des initiatives telles que le tri des déchets dès la maternelle et l'enseignement de l’agroécologie dans les formations agricoles illustrent cette approche. Bien qu’elles favorisent une sensibilisation précoce et pratique, elles ne remettent pas fondamentalement en question les systèmes de production actuels, limitant ainsi l’impact de cette écologisation.
Plan
« Faire sa part » : une écologie de la responsabilité individuelle
Les éco-délégués : une écologie des « petits gestes »
L’agroécologie : réduire les pesticides plutôt que de repenser l’agriculture
Plan
« Faire sa part » : une écologie de la responsabilité individuelle
Les éco-délégués : une écologie des « petits gestes »
L’agroécologie : réduire les pesticides plutôt que de repenser l’agriculture
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